Ancelotti: »Je suis ravi »

Officiellement présenté ce vendredi, Carlo Ancelotti s'est dit «ravi» d'arriver aux commandes «d'un club fantastique». Le nouvel entraîneur du PSG n'a pas caché son ambition : «Aider le PSG à devenir un grand club en Europe.»

«Carlo, vous répétiez souvent ces derniers mois que vous vouliez retrouver un poste en Angleterre. Pourquoi avoir accepté de venir à Paris ? C'est vrai que l'expérience anglaise m'a énormément plu. C'était une expérience fantastique. Mais il y a eu cette offre du PSG, où il y a la possibilité de faire du bon travail. Tous les ingrédients sont réunis ici pour mettre à profit mon expérience et mes connaissances, et pour réussir. Le club a d'énormes ambitions, je suis donc ravi et très enthousiasmé par ce projet. Le travail commence dès maintenant.

Au PSG, vous retrouvez aussi Leonardo... J'en suis très heureux. Il était d'ailleurs un de mes ''protégés'' sur le terrain, même s'il n'avait pas beaucoup joué. On a toujours eu de très bons rapports, on peut même parler d'amitié. C'est d'ailleurs pour cela que l'on s'était vu au mois de novembre. Beaucoup de choses ont été dites là-dessus, mais c'était simplement une visite entre amis. C'est un plaisir d'avoir pu concrétiser, parce que travailler ensemble quand on entretient de très bons rapports, ça facilite beaucoup de choses. Mais on a aussi une très grande responsabilité, parce qu'on connaît les ambitions du club. C'est un challenge très motivant, très stimulant. On veut tous faire quelque chose de grand, jouer un rôle important sur la scène internationale. «Après six mois de vacances, c'est le moment de s'y remettre» Comment comptez-vous améliorer le jeu de votre nouvelle équipe? Je ne suis pas venu pour tout bouleverser. Je prends ce Championnat en cours de route. L'équipe est leader, a fait de bons matches. Je suis là pour apporter mon expérience, mes connaissances. Je vais me faire une idée du comportement de mes joueurs, et ensuite si on le juge nécessaire, on pourra apporter quelques retouches. Je veux qu'on ait une bonne organisation. Il y a beaucoup de qualités individuelles, notamment devant. Je veux qu'on produise un jeu dynamique, mais surtout qu'on soit efficace. Quand vous étiez en Italie, pensiez-vous un jour à entraîner en France ? Quand j'ai décidé de quitter Milan pour avoir une expérience à l'étranger, j'ai pensé à l'Angleterre, à l'Espagne et à la France. Chelsea était une occasion en or, avec un bon projet, et c'est la même chose maintenant. J'ai longtemps pensé à rester en Angleterre, mais désormais, je suis persuadé que Paris sera une expérience fantastique. Je suis heureux et excité. Après six mois de vacances, c'est le bon moment pour s'y remettre... «L'argent est important, mais...» Vous avez visité le Camp des Loges ce matin, comment l'avez-vous trouvé ? Est-il du niveau d'un grand club européen ? Le centre d'entraînement est bon. Il n'est pas très grand, mais il y a tout ce qu'il faut. Le terrain est bon, les infrastructures sont bonnes. Il n'y a pas de problème, on peut faire notre travail. L'argent a-t-il joué un rôle majeur dans votre choix ? (sourire) L'argent est important dans la vie, mais ce n'est pas la chose la plus importante. Je suis heureux, parce que je fais un métier fantastique. C'est ma passion. Quand vous essayez de trouver un accord, vous parlez d'argent, évidemment. Mais on a aussi parlé de beaucoup d'autres choses ces derniers jours. L'ambition, le projet... Ce sont des éléments importants pour faire un choix.»