PSG 1-1 OL

C’était un grand match ! Sans doute l’un des plus accomplis du PSG depuis une décennie. Mais pour la cinquième fois depuis le début de saison, les Parisiens se sont laissé surprendre dans les dix dernières minutes. Lyon a quitté la capitale avec le point du match nul. Un point heureux pour l’OL, injuste pour le PSG compte tenu de l’indiscutable position de hors-jeu de Gomis sur l’égalisation.   Avant cette fameuse 85e minute, les Parisiens avaient tutoyé la perfection grâce à un mélange de talent, d’expérience et d’envie qui font les grandes équipes. Ce sommet de la 6e journée a tenu ses promesses. Il offre une double lecture pour Paris. D’abord, c’est désormais une certitude, l’équipe de Kombouaré peut largement faire jeu égal avec les meilleurs. Malheureusement, cela ne se voit pas au classement. Ce matin, le PSG compte cinq points de retard sur Bordeaux et pointe à la septième place devant Montpellier et Lorient. Ce n’est pas avec ces équipes qu’il espère lutter. Antoine Kombouaré adopte néanmoins la positive attitude. Pas de commentaire sur le but lyonnais, ni sur les points perdus lors des deux dernières journées. Il se montre en revanche dithyrambique sur le spectacle offert par ses joueurs. « Je n’ai rien à leur reprocher, ils ont été énormes ! S’ils jouent toujours comme ça, je n’aurai rien à dire, à part mettre un deuxième but. Lyon s’en tire très bien, il serait de mauvaise foi de dire le contraire. » Claude Puel n’est pas de mauvaise foi : « Au regard du match, c’est effectivement un très bon point de pris. Le PSG nous a laissé le ballon et nous a fait très mal en contre avec leur vitesse. On s’est fait bouger pas mal, heureusement que Hugo (Lloris) nous maintient dans le match. » « On préférerait être premiers tout de suite » Sur quatorze tirs, Paris en a cadré sept. A chaque fois, le gardien de l’équipe de France est intervenu de façon exceptionnelle. Il est le grand homme du match. Peu de Parisiens se sont exprimés avant de quitter le Parc. Kombouaré s’est chargé de faire passer les messages. « Je suis fier de mes joueurs, je crois en eux, martèle-t-il. C’est un match référence, on a montré qu’on est capables de rivaliser. On va s’appuyer là-dessus pour avancer. Ça va finir par payer. » Gonflé de confiance, il relativise le retard pris au classement et ses mots trahissent son énorme ambition. « On préférerait être premiers tout de suite, mais le championnat est un marathon. »